Télécharger Au niveau national, la situation économique a été marquée par les principaux agrégats du cadre macroéconomique suivants : - Le secteur des biens et services : Dans ce secteur, la croissance économique de la RD Congo a connu une contraction. Elle s’est située à 0,8% contre 4, 4% en 2019, soit une baisse de 3,6%. Nonobstant la présence du Coronavirus et des mesures barrières qui l’ont accompagnées, le taux de croissance économique du pays est resté positif. Cette résilience de l’économie congolaise est tributaire du bon comportement du secteur primaire dans sa branche extractive. Les secteurs secondaire et tertiaire ont, cependant, connu une mauvaise évolution due essentiellement aux effets néfastes de la crise sanitaire mondiale. - Le secteur des Finances publiques : Ce secteur a été caractérisé par un important déficit de 1.051, 1 milliards de CDF en 2020 contre 592,5 milliards de CDF en 2019. Ce déficit a été financé, hormis les avances monétaires de la BCC à hauteur de 320,5 milliards de CDF couvrant la période de Janvier à Avril 2020, par des appuis budgétaires du FMI et de la BAD à hauteur de 713,6 milliards de CDF dont 19 milliards de CDF ont servi au remboursement d’une partie des Bons du Trésor. - Le secteur Monétaire : Il a été marqué par une hausse du niveau général des prix observée au mois de Décembre 2020 avec un taux d’inflation mensuel de 0,9% contre 0,3% un mois auparavant. En glissement annuel, ce taux s’est situé à 15, 8% en 2020 contre 4,6% en 2019, soit un accroissement de 11,2% dû aux avances monétaires de la BCC accordée à l’Etat sans contrepartie. - Le secteur extérieur : Dans ce secteur, il s’est observée une dépréciation du Franc congolais par rapport au Dollar américain de l’ordre de 15,2% représentant les cours de change moyens qui s’étaient établis à 1.672,9 CDF en 2019 contre 1.971,9 CDF en 2020. Les réserves de change ont été évaluées à 730, 21 millions, en date du 16 Décembre 2020, représentant 2 semaines et 6 jours d’importation des biens et services. Leur baisse est expliquée en grande partie par le déficit du Compte courant qui s’est creusé pour atteindre 4% du Produit Intérieur Brut (PIB/2020). Ce déficit n’a été financé que partiellement par des entrées de capitaux étrangers. Le cadre macroéconomique tant national qu’international, tel qu’évoqué ci-dessus, n’a pas permis à l’entreprise (REGIDESO SA) de mieux mener son action sur toute l’étendue du territoire national, et par ricochet d’atteindre ses objectifs, comme on peut le constater à la lecture de ce Rapport