Au niveau du secteur monétaire, l’assouplissement de la politique monétaire en 2014 s’est poursuivi, suite notamment à l’absence de risques d’inflation. En effet, la chute continue des cours internationaux des produits de base, notamment celui du pétrole brut, au plan national, dans un contexte d’accélération de la croissance, ont réduit les pressions sur les prix à la consommation. Dans ce contexte, l’Institut d’Emission a injecté graduellement de la liquidité au travers du Bon Banque Centrale du Congo.
Quant aux perspectives, il est attendu la poursuite de la consolidation de la stabilité du cadre macroéconomique, en dépit de la morosité de l’économie mondiale. En 2015 et 2016, la croissance économique devrait rester soutenue, tirée par les secteurs primaire et tertiaire. Sur le marché intérieur des biens et services, l’inflation devrait être maintenue, au cours des deux prochaines années, à un niveau compatible avec l’activité économique.
Par ailleurs, l’analyse de la deuxième partie révèle une prédominance des réformes visant la modernisation des activités de la Banque Centrale du Congo. C’est notamment le cas de la modernisation du Système National de Paiement dont le projet devrait arriver à terme au premier trimestre 2016.
Au plan financier, la situation patrimoniale de la Banque Centrale du Congo s’est accrue de 0,7 % en 2014. A l’actif, cette évolution est liée à l’augmentation des avoirs et créances en monnaies nationales ainsi que des autres actifs. Tandis qu’au passif, cette augmentation est consécutive notamment à l’accroissement des billets en circulation, des dépôts des résidents en monnaie nationale et des engagements en monnaies étrangères hors DTS.
Enfin, conformément aux exigences et pratiques en la matière, les états financiers de l’Institut d’Emission ont été audités et certifiés par le cabinet d’audit de renommée internationale, « PriceWaterHouseCoopers Sprl ».